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Les armateurs face à l’après pétrole

L’énergie fossile n’est pas une ressource infinie et cela fait de nombreuses années que les signaux d’alarme retentissent pour signifier une possible pénurie qui pourrait entraîner une crise économique majeure.


Une ressource qui s’épuise

L’or noir n’est désormais plus le Saint Graal des investisseurs. Bien qu’il soit toujours une énorme source de revenus pour les sociétés productrices, celles-ci font tout pour diversifier leurs activités afin de trouver des alternatives qui leur permettront de surmonter le moment fatidique où les ressources seront taries. Le pétrole est depuis longtemps source de nombreux enjeux et conflits, notre époque contemporaine a été façonnée avec cette ressource qui a dessiné le paysage géopolitique que l’on connaît aujourd’hui.

Il faut réfléchir à la suite et, si les grandes firmes pétrolières sont sur le qui-vive, des secteurs très dépendants du pétrole réfléchissent eux aussi à l’après : c’est le cas pour les armateurs.

Le transport maritime est un des piliers centraux de l’économie mondiale. Si les navires ne circulent plus, c’est tout le système commercial tel que nous le connaissons qui risque d’être emporté par les flots d’une crise sans précédent. La transition écologique a donc débuté activement pour ces vecteurs de la chaîne logistique mondiale.

Si la transition écologique est primordiale, elle englobe avec elle la nécessité de solutions alternatives au pétrole et il faut que ces solutions soient d’une neutralité carbone absolue. Le transport maritime représente près de 80% des volumes des échanges mondiaux et 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avec une augmentation de près de 20% en une dizaine d'années, comme l’établit un récent rapport de l’ONU.

Toujours d’après l’ONU, à ce jour, 99% des navires en circulation dépendent toujours des carburants conventionnels, mais les flottes se renouvelant régulièrement, on estime à 21% le nombre de navires en commande qui sont conçus pour circuler avec des carburants alternatifs et écologiques. Il est en effet plus simple de basculer le moteur d’un camion diesel vers un carburant B100 à l’huile de colza qu’un Panamax de milliers de tonnes. Et cette transition technologique des futurs navires s’accompagne de coûts élevés qui se chiffrent en dizaines de milliards chaque année si l’on veut pouvoir atteindre une décarbonation et une transition écologique réalisée d’ici à 2050.


Un défi de taille

Les armateurs ont beau mettre leur meilleure volonté dans la balance, le défi reste colossal et pour cause : il faut renouveler à terme l’entièreté de leur flotte alors que nous restons toujours dans l’incertitude quant aux technologies qui seront viables, la validité à terme des carburants alternatifs eux-mêmes sans parler des conséquences sur les coûts du transport à venir.

Avec des volumes échangés qui augmentent globalement, il devient crucial pour les armateurs de trouver des solutions alternatives visant à anticiper le moment tant redouté où les navires ne pourront plus circuler faute de combustibles fossiles. Si les gouvernements de nombreux pays restent frileux pour avancer vers une transition écologique, les armateurs quant à eux, préfèrent jouer cavaliers seuls et anticiper leur avenir. CMA CGM et Maersk par exemple, ont décidé que la moitié de leurs bateaux nouvellement commandés navigueront avec des carburants alternatifs. L’armateur marseillais a par ailleurs lancé un appel à projet de 200 millions d’euros pour accélérer la transition écologique du secteur maritime français.

Nous l’avions évoqué auparavant, des solutions existent et sont testées, comme la propulsion à l’hydrogène, la propulsion électrique ou la traction vélique avec le lancement du Pyxis Océan, premier cargo propulsé par l’énergie éolienne.

Si les solutions sont connues et tendent à se perfectionner, il faudra aussi que les armateurs jouent des coudes face aux barrières politiques en vigueur et à venir face à ce chamboulement de toute l’économie mondiale qui se dessine. Nul doute que ce sujet est encore loin d’être épuisé tant les acteurs du transport maritime s’activent pour s’assurer que l’économie mondiale perdurera au delà de l’instant fatidique où l’or noir ne sera plus une source énergétique rentable.

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