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Quand le transport international tourne au ralenti

Le secteur de l’affrètement tourne au ralenti depuis plusieurs semaines, au grand dam des nombreux acteurs de la supply chain qui peinent à réaliser le moindre prévisionnel dans le contexte géopolitique et économique actuel.


Pourquoi le transport peine à tourner à plein régime ?

Avec une crise sanitaire qui s’est fortement ralentie suite aux campagnes de vaccination et une stabilisation des taux, on pensait que l'affrètement repartirait à la hausse. C’était compter sans le conflit opposant la Russie à l’Ukraine puis le confinement strict et impromptu de la Chine.

Ces deux événements n’ont fait que rajouter de l’huile sur un feu déjà bien nourri par les taux élevés de transports et les congestions qui peinent à se résorber dans les principaux ports mondiaux. Avec des cours de matières premières et d’énergie frôlant l'héliosphère, de nombreuses entreprises ont pris, non sans mal, la décision de ralentir leur activité ou de changer de stratégie.

Compte tenu des difficultés à faire circuler des marchandises, la plupart des chargeurs optent pour un attentisme prudent au détriment des armateurs qui peinent désormais à remplir leurs navires. Il faut dire que cette tendance à patienter est compréhensible : rien ne donne envie aux chargeurs de se lancer dans des affrètements qui risquent de se transformer en véritables parcours du combattant.

D’un autre côté, la Chine ralentit ses approvisionnements du fait de la mise en veille de ses usines, ajoutant une couche sur le mille feuille déjà bien fourni des difficultés auxquelles fait face la supply chain mondiale. Les taux de fret, quant à eux, baissent sur certains axes, mais restent toujours élevés par rapport aux taux pré-pandémiques, ce qui ne motive pas suffisamment les chargeurs pour lancer le moindre transport compte tenu des risques encourus malgré tout.


L’incertitude décourage les chargeurs

Dans cette la conjoncture, il devient complexe, pour ne pas dire impossible, d’établir la moindre projection à court et moyen terme. L’invasion russe en Ukraine a pris tout le monde de court, de même que le confinement de la Chine. Ces deux événements ont créé un sentiment de crainte chez les chargeurs qui se demandent ce qui peut encore se produire demain... Le cumul des surprises géopolitiques provoque un sentiment de prudence poussant les entreprises à ralentir ou suspendre de nombreux projets. Prenons le cas du BTP lequel, à cause de la hausse des prix des matières, a considérablement ralenti ses projets, attendant des jours meilleurs ce qui, en toute logique, met en difficulté tous les acteurs dépendants de ce secteur. Un exemple parmi tant d’autres qui ne fait que confirmer les craintes des experts lesquels revoient l’ensemble de leurs prévisions à la baisse.

Il ne faut toutefois pas voir cette situation comme totalement négative. Si les entreprises sont attentistes, elles ne s’en tiennent pas moins prêtes à appuyer sur l’accélérateur dès qu’elles auront à nouveau de la visibilité.

Les contextes géopolitiques et sanitaires charrient encore leurs lots d’imprévisibilités mais, tant en Ukraine qu’en Chine, les escalades semblent depuis très récemment donner des signes de ralentissement.

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