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Qu’est ce que la RE2020 ?

Depuis le 1er janvier 2021 une nouvelle réglementation environnementale pour la construction de bâtiments neufs a été instaurée dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Cette nouvelle règle tend à remplacer la RT2012 et concerne tous les logements neufs. Mais, cette fameuse réglementation, quelle est-elle?


Qu’implique cette règle ?

Cette nouvelle réglementation, comme nous le disions plus haut, ne concerne que les bâtiments neufs et elle a 3 principaux objectifs :

  • Diminuer l’impact sur le climat des bâtiments neufs : ce qui signifie encourager l’utilisation de matériaux “verts” tels que des éléments biosourcés.
  • Améliorer la performance énergétique tout en diminuant la consommation des nouvelles constructions : Ceci vise notamment les isolants qui doivent associer un matériau “vert” et une performance optimale pour éviter un maximum de pertes énergétiques.
  • Garantir des logements adaptés aux conditions climatiques à venir : en d’autres termes, les habitations devront pouvoir offrir une meilleure résistance aux épisodes de canicule de plus en plus fréquents et intenses.

Cette mesure suit la stratégie globale face au réchauffement climatique, le but premier étant que, peu à peu, le monde du BTP se mette au vert. Outre l’impact environnemental, cette réglementation vise aussi à améliorer, d’une certaine façon, le confort des habitants face aux épisodes caniculaires auxquels nous faisons face dorénavant chaque année.

Il est en effet important que dans une habitation, l’isolation soit optimale. On ne compte plus les logements mal isolés qui consomment énormément d’énergie et qui, par ailleurs, ne fournissent pas toujours un confort de vie pour leurs habitants qui ont soit trop froid l’hiver, soit trop chaud l’été. D’ailleurs depuis peu, les logements classés “G”, que l’on surnomme “passoires énergétiques”, seront interdits à la location dès 2023.

Le but de cette réglementation est donc à la fois d’avoir un impact environnemental mais aussi un impact sur le confort et d’éviter ainsi des situations de “mal-logement”.

Parmi les mesures exigées par la RE2020 il y a le retrait du gaz. Peu à peu, les nouveaux logements vont diminuer leur utilisation du gaz pour se chauffer jusqu’à sa complète disparition du bâti neuf à venir.

En plus du retrait du gaz, le chauffage au fioul sera logiquement supprimé des nouveaux logements. Il sera donc impossible désormais de se procurer une chaudière au fuel. Bien que ce mode de chauffage soit devenu archaïque et n’est quasiment plus sollicité de par son coût élevé et son entretien bien trop contraignant.

Les bâtiments, que ce soient des maisons individuelles ou des immeubles, devront répondre à des seuils d’émission de CO2 (qui varieront selon le type de l’habitation) pour pouvoir être construits.

Pour pallier ces divers changements, la réglementation encourage l’utilisation d’éléments dits “biosourcés” et des énergies propres.


Qu’est-ce qu’un matériau biosourcé ?

Sollicité par la nouvelle réglementation RE2020, ce terme peut encore paraître flou pour certains. De fait il est nécessaire de faire un point sur la nature de ces éléments.

Un matériau biosourcé est un matériau qui vient du vivant, c'est-à-dire ayant une origine animale (ex : laine de mouton) ou végétale (ex : paille). Ce sont des matériaux dits “verts” mais qui ne sont pas forcément 100% naturels. En effet, pour que leur utilisation soit efficace, il est parfois nécessaire de travailler ces matières à l’aide d’additifs chimiques par exemple, mais aussi de les faire transporter depuis de longues distances, ce qui implique potentiellement de l’énergie consommée et donc un indice carbone conséquent.

Quand cela est possible, on encourage l’utilisation de matériaux locaux, de manière à réduire l’impact énergétique lié au transport. Ces matériaux, sans être 100% naturels, ont un impact moindre sur l’environnement et doivent remplacer les matériaux précédemment utilisés de manière égale voire supérieure.

On retrouve ainsi ces matériaux essentiellement pour l’isolation, à savoir, le bois, la paille, le chanvre, la ouate de cellulose, les vêtements recyclés, la laine de mouton et le liège.

Bien entendu, tous ces matériaux doivent également répondre à des normes de sécurité drastiques, en particulier pour ce qui concerne le risque incendie. Chacun des matériaux dit biosourcé devra garantir une sécurité maximale, certains devront subir un traitement spécifique en ce sens lors de leur fabrication.


Quel impact a cette nouvelle réglementation ?

Si l’on ne peut renier le fait que cette nouvelle réglementation est nécessaire et positive pour tout ce qui impacte l’environnement, son application ne fait pas vraiment l’unanimité dans le secteur.

Celui-ci souhaite une mise en application repoussée à 2022, de peur de voir une aggravation de la chute de la construction neuve en 2021. Bien que la mise en application soit étalée dans le temps, les acteurs du secteur craignent des surcoûts dans la construction qui auront un impact significatif sur la demande.

Si la cause est noble et même si sur le principe ils ne sont pas contre l’objectif principal, les acteurs du secteur redoutent que l’utilisation soudaine de matériaux biosourcés, l’abandon de solutions d’énergie telles que le gaz, le fioul, ou encore certaines sources électriques, n’ait un impact négatif sur la partie commerciale du secteur et sur la disponibilité en quantité suffisante de ces matériaux, la filière n’étant que très peu industrialisée à l’heure actuelle.

En effet, la crainte du surcoût, et la volonté évidente de ne pas diminuer les marges pour ne pas corrompre les différents seuils de rentabilité auront forcément un impact sur le prix de vente final. De ce fait, si les prix augmentent, les gens achèteront moins, ce qui aura des conséquences sur un secteur déjà impacté par le ralentissement de l’économie globale.

Le fait est que sur certains matériaux, l’économie d’échelle n’est pas suffisamment élevée pour garantir une égalité avec les anciennes méthodes. Ce qui entraîne ce fameux surcoût à la fabrication tant redouté par le BTP qui souhaite un temps d’adaptation plus long afin de lisser petit à petit les différentes normes et ainsi diminuer l’impact sur les prix de vente tout en laissant le temps aux nouveaux matériaux de devenir moins couteux.

Ceci amène donc un hiatus entre la nécessité d’agir rapidement et la difficulté d’adaptation de certains secteurs qui sont ancrés depuis des décennies dans des méthodes de travail bien rodées avec des filières établies. En quelque sorte, tout comme ce fut le cas avec la peur du Hard Brexit, l’idée d’un changement opéré sans transition fait craindre un effondrement du marché. C’est la raison pour laquelle le secteur demande au gouvernement de faire preuve de plus de souplesse quant à l’application de cette nouvelle réglementation.


Quel rôle pour le container ?

Le container maritime, qui, sous réserve de se voir appliqué un traitement adapté à ce nouvel usage, a d’ores et déjà fait ses preuves en tant qu’unité de construction, et sait donc s’adapter à ce nouvel environnement législatif.

La composition du container et son étanchéité en font potentiellement un allié de choix contre le gaspillage énergétique, ce qui fait qu’une unité habitable réalisée dans les règles de l’art sur une base de container, quel qu’en soit son usage, et mettant en œuvre dans son aménagement d’une isolation biosourcée permettra de répondre efficacement à la RE2020 tout en garantissant à ce lieu de vie d’un type nouveau (bureau, atelier, habitation…) le maximum de confort possible.

ContainerZ met à votre disposition un grand nombre de containers neufs ou d’occasion à la vente, n’hésitez pas à consulter nos annonces ou nous contacter directement. Une fois votre choix effectué, nos équipes spécialisées vous proposerons un aménagement personnalisé et dans le respect des normes en vigueur.



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